Introduction
Beaucoup de personnes que j’accompagne en cabinet ont un point commun : une difficulté profonde à lâcher prise.
Non pas parce qu’elles ne veulent pas aller mieux, mais parce que l’idée de relâcher le contrôle génère une angoisse encore plus grande.
Et si, au lieu de tout contrôler, on apprenait à faire confiance ?
Dans cet article, je vous partage une expérience personnelle, une nouvelle façon de voir le lâcher-prise, et des pistes concrètes pour mieux vivre avec l’anxiété.
Quand tout contrôler devient un réflexe d’auto-défense
Je me souviens d’une période où chaque aspect de ma vie devait être maîtrisé :
- Le quotidien organisé au millimètre,
- Les moindres imprévus anticipés,
- Aucune marge d’erreur tolérée.
Pourquoi ? Parce que quelque part en moi, j’avais cette croyance :
“Si je ne contrôle pas, tout va s’écrouler.”
Mais ce besoin de tout gérer n’était pas du calme ou de la stabilité…
C’était de l’anxiété. Un mécanisme de défense pour me rassurer face à l’imprévisible.
Le paradoxe du contrôle : plus je tiens, plus je m’épuise
Ce que j’ai vécu, beaucoup le vivent aussi.
À force de vouloir tout encadrer, on s’épuise.
On perd en spontanéité, en liberté, en énergie.
Le contrôle devient une prison intérieure.
Et ce que j’ai compris, c’est que le vrai pouvoir n’est pas dans la maîtrise absolue… mais dans le choix.
- Choisir ses priorités
- Choisir ses réactions
- Choisir où l’on place son énergie
Lâcher prise ne veut pas dire abandonner
Contrairement à ce qu’on pense souvent, lâcher prise, ce n’est pas baisser les bras.
C’est :
- Faire confiance à ses ressources intérieures
- Accepter que tout ne peut pas être prévu ou géré
- S’ouvrir à l’incertitude, sans la craindre systématiquement
Cela peut sembler inconfortable au départ, mais c’est un chemin profondément libérateur.
Et si lâcher prise était un acte de puissance ?
Quand on commence à relâcher le besoin de contrôle, on découvre une forme de paix inattendue.
On se reconnecte à soi, à ses limites, à ses vrais besoins.
Et paradoxalement, on se sent plus solide.
Et si le lâcher prise, c’était ça, le vrai contrôle ?
Celui qui ne repose pas sur la peur… mais sur la confiance.
Conclusion : vous n’êtes pas seul·e face à l’anxiété
Si vous vous reconnaissez dans ce besoin de tout gérer, sachez que ce n’est pas une fatalité.
L’anxiété se comprend, se traverse, et se transforme.
Et il est tout à fait possible d’apprendre à lâcher prise, pas à pas, avec bienveillance.
En thérapie, je vous accompagne pour reconstruire cette sécurité intérieure qui permet d’aborder le monde avec plus de calme et de confiance.